mercredi 31 août 2016

Aventure 42 : Loustik part en randonnée !

                                                                                                          Fin Août 2016,

On part en randonnée, à nous les grands espaces !

Ce matin a commencé comme tous les matins, prise du petit-déjeuner, petite séance de jeu avec Papou avant qu'il ne parte travailler puis promenade avec Mamou qui a l'air contente qu'il fasse un peu frais et qui prend donc tout son temps, ce qui ne me déplait pas du tout, au plus la balade est longue au plus je suis content.

De retour à la maison, Mamou s'oeuvre aux tâches ménagères pendant que je déguste un bon os à moëlle puis la sonnette de la porte retentit "Ding Dong". Comme à mon habitude je suis le premier arrivé à la porte du sas d'entrée, prêt à accueillir notre invité comme il se doit. Mamou va ouvrir et là j'aperçois Isabelle, son amie qui vient nous rendre visite. Je suis comme un fou, je tourne en rond pour ne pas sauter sur elle et me faire gronder car je ne mesure pas ma force et je saute de tout mon poids déstabilisant souvent les personnes qui reçoive un peu trop d'affection d'un coup de ma part. Je me calme, m'assois en attendant une caresse pour me dire bonjour. Elles rejoignent la salle à manger où un café bien chaud les attend.

Je les rejoints en prenant soin d'amener ma balle pour une petite séance de "tu jettes la balle et je vais la chercher" ce qu'elles font bien volontiers à tour de rôle. Puis elles se lèvent, Mamou prend son sac à dos qu'elle a pris de préparer toute à l'heure avec une bouteille d'eau, un pique-nique, mon plat avec mes croquettes et ma gamelle d'eau puis elle attrape ma laisse, me met mon harnais, elle enfile ses chaussures et nous sortons ensemble de la maison. 

Nous allons dans la voiture, bien entendu j'ai un mouvement de recul, je n'aime pas la voiture ce n'est pas nouveau et ce n'est pas prêt de changer, je suis toujours malade et ce n'est pas marrant pour moi mais je n'ai pas le choix, j'y monte et je m'installe sur la couverture que Mamou a placé sur les sièges et j'essaie de me détendre. Nous voilà partis pour une escapade. Heureusement le trajet n'est pas trop long, j'ai eu mal au coeur bien sûr mais je prends sur moi, de toute façon je ne me fais jamais gronder quand l'estomac me tourne, Mamou est plus triste qu'autre chose de me voir ainsi.

La voiture se gare, nous sommes arrivés ! A peine le temps de remettre ma laisse, me voilà qui bondit de la voiture, prêt à vivre cette nouvelle aventure ! Je ne connais pas l'endroit et ma truffe va bon train renifler tout ce qu'elle peut. Mamou et son amie prennent leurs sacs respectifs et nous nous mettons en route pour ce qui me parait être une longue marche en pleine nature. 
On promène au grand air !

Nous parcourons les sentiers de terre et de cailloux, je découvre de nouvelles odeurs, je renifle les fleurs et les arbres et je me laisse volontiers guider par ma maitresse qui prend garde à ce que je ne prenne pas trop mes aises en m'éloignant d'elle, en m'aventurant sur des sentiers non adaptés voire dangereux. Nous passons sur un chemin qui donne sur le vide, j'ai soudain le tournis en regardant en bas dans le ravin qui me parait interminable, je m'assois pour reprendre mes esprits. Mamou s'agenouille près de moi, me caresse, me rassure "tout  va bien Loustik, reste à côté de Mamou". Elle me laisse le temps d'analyser la situation, puis sans me brusquer m'invite à me remettre à marcher, ce que je fais doucement tout en jetant toujours un coup d'oeil sur le côté, ce vide qui m'attire autant qu'il me fait peur.

Au bout de ce chemin effrayant, nous découvrons une grande clairière, une prairie qui n'en finit pas et dans laquelle j'ai envie de courir pour évacuer mon trop plein d'émotions. Mamou me retire ma laisse en me donnant la consigne suivante : "ne va pas trop loin Lousitk". A peine libéré de ma laisse, je cours à en perdre haleine, me roule dans cette herbe verte, fraîche et craquante comme je l'aime ! 

Mamou et son amie installe une couverture par terre et sortent le pique-nique, je les rejoints sans tarder "moi aussi j'ai faim ! " Je m'installe sur un coin du plaid, Mamou m'a mis mon plat de croquettes, une gamelle d'eau fraîche et un petit plat avec une salade de riz avec du thon et des tomates. C'est bien frais et je me régale autant qu'elles qui mangent la même chose que moi en discutant.

Ce bon repas englouti, je décide de faire une petite sieste, à mon réveil, Isabelle et Mamou ont rangé les affaires dans leurs sacs, je me lève, elle range la couverture, me remet ma laisse et nous repartons pour notre excursion qui n'est, apparemment, pas terminée. Nous rencontrons d'autres promeneurs, ils discutent un peu et moi je leur dis bonjour à ma façon en profitant pour explorer un peu les environs.  
Il y a plein de plantes que je n'ai encore jamais vu, j'entends plein d'oiseaux, des bruits dans les branches et dans la végétation au sol, cette forêt m'a l'air bien peuplé de divers animaux que j'aimerais rencontrer et avec qui j'aimerais jouer.
 Puis nous arrivons devant des gros rochers qu'il nous faut escalader pour rejoindre l'autre sentier. J'ai peur, je ne veux pas avancer, Mamou saisit la poignée de mon harnais et me hisse sur le rocher du dessus, puis un autre, comme cela jusqu'à en haut. Je me laisse faire car je sais qu'elle est là pour m'aider et que je n'ai pas de raison d'avoir peur même si ce vide est très effrayant.
 
Arrivé en haut de ce mont de gros cailloux, nous nous arrêtons à nouveau pour déguster notre quatre heure que Mamou a préparé, un bon quatre quart aux pommes qu'on mange tous avec beaucoup de plaisir avec une boisson bien froide, puis nous nous remettons en marche, je suis fatigué et je peine à avancer à présent " on est bientôt arrivé Loustik, courage!" dit Mamou qui ne peut à présent plus me porter me soulager un peu. Elle a déjà fait beaucoup d'efforts pour me monter là-haut et mes vingt kilos de muscle lui font mal au dos, je redouble donc d'efforts pour les suivre, elles ralentissent un peu et me laisse m'allonger de temps à autres pour reprendre mon souffle.

La nature est si belle !
Au bout du chemin, je reconnais le parking où nous nous sommes garés en arrivant, je prends toutes les forces qu'il me reste pour parcourir la dernière centaine de mètres qu'il me reste à parcourir pour regagner la voiture qui, à cet instant, ne m'est plus aussi hostile qu'en venant car je pourrais enfin me reposer.

Les sacs posés dans le coffre, Isabelle ouvre la portière arrière, je monte directement et je m'affale de tout mon long sur la banquette ce qui la fait rire. Elles montent toutes les deux à l'avant, le temps d'entendre le moteur démarré, me voilà déjà plongé dans une profond sommeil. A mon réveil, la voiture est garée devant la maison et Mamou attend pour me mettre ma laisse afin de regagner notre maison. Isabelle me dit au-revoir avec des caresses pleine de chaleur humaine. Je lui fais un gros bisou pour la remercier de cette merveilleuse journée. Mamou dit au-revoir à son amie, elle lui fait signe en voyant sa voiture s'éloigner et nous rentrons à la maison, contents tous deux de retrouver un peu de calme avec de jolis souvenirs plein la tête !

Papou ne tarde pas à rentrer, alors que Mamou lui raconte notre journée, je participe comme je peux au dialogue en m'agitant, j'aimerais moi aussi pouvoir lui raconter mon excursion, celle que j'ai moi vécue en tant que chien. Il comprend bien ce que j'essaie de lui dire "alors mon Loulou tu t'es bien amusé ! On ira bientôt ensemble d'accord?!"
Mon bisou et ma roulade par terre lui montre que j'ai bien compris le message et que j'espère qu'il tiendra sa promesse. 

La soirée passée, notre repas pris et notre câlin dans le fauteuil devant un bon film fait, il est temps d'aller se coucher. Je dis bonsoir à Papou comme d'habitude puis je rejoints mon  coussin où je m'installe confortablement, bercé par les caresses et les bisous de Mamou, un dernier regard sur elle qui gravit les marches de l'escalier et qui m'envoie un dernier bisou plein de tendresse en ajoutant "bonne nuit mon Loustik", la lumière s'éteint et mes paupières se ferment sans lutter contre le sommeil réparateur et  l'invitation aux jolis rêves qui m'appelle ....


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