vendredi 19 août 2016

Aventure 37 : Insomnie Canine !

                                                                                Le 9 Août 2016

Loustik a une insomnie, Mamou est solidaire !

Aujourd'hui, nous avons passé une journée classique entre jeux, balades et prises des repas. Le soir venu, Papou est rentré du travail comme d'habitude, nous avons joué, fait une petite promenade car la météo était plus que clémente puis nous avons mangé tous ensemble, un de mes moment préférés de la journée pour finir notre journée en faisant un gros câlin dans le canapé devant un bon film.

L'heure est venue d'aller se coucher, mais je ne suis pas fatigué du tout et je tente de le faire comprendre à mes maitres. Je m'énerve, je vais chercher un jouet et le dépose au pied de Papou qui baille beaucoup, lui est manifestement très fatigué, il me le lance, je lui rapporte, il me le jette à nouveau, je monte dans le fauteuil pour faire la bagarre avec ma corde à mâcher avec laquelle on s'amuse toujours beaucoup mais lui se contente de me caresser, de poser un bisou sur mon front en me disant "bonne nuit mon Loulou, à demain". Le voilà qui s'éloigne de moi, il monte à l'étage retrouver son lit et moi je reste là, sur mon envie de jouer, Mamou revient de la salle de bain, je cours vers elle avec ma corde dans la gueule, je fais remuer mes pattes pour qu'elle comprenne que j'ai envie de jouer. Elle comprend bien mais me dit "Non Loustik, il est l'heure de dormir pas de jouer". Je m'allonge devant elle, fait une roulade, je sais à quel point elle aime quand je fais ça car elle rigole toujours "Roulade Loustik! Tu es beau" me dit-elle toujours mais là elle ne dit rien, elle m'enjambe, se dirige vers le canapé et m'invite à venir m'y poser pour faire un câlin en tapant dessus avec sa main. 

Je ne bouge pas, continuant à me rouler par terre d'un sens puis de l'autre tout en mâchant mon jouet, elle réitère son invitation et m'appelle "Allez Loustik câlin dodo".
Mais je décide de ne pas bouger, je sais qu'elle n'aime pas quand elle n'arrive pas à me dire bonne nuit comme elle aime le faire : gros bisous, gros câlin puis je me tourne alors sur mon dos pour avoir des grattouilles sur mon ventre. Elle vient vers moi, je me relève, aboie doucement pour montrer mon énervement, mon envie de jouer et non de dormir, je vois bien qu'elle a envie de rire mais n'en fait rien "Loustik, non il n'est pas l'heure de jouer, vient te coucher que je te dis bonne nuit". Je me mets à bouder, je m'en vais au bout de la cuisine, je m'assois en mettant bien en valeur mes yeux de cocker, mes yeux tout triste qui tombent, les oreilles en arrière pour montrer ma déception.

J'entends alors Papou criait d'en haut "Loustik Dodo, laisse dormir Mamou", j'accentue d'autant plus mon air penaud. Mamou attrape mon jouet et me le lance, je vais le chercher dans une cavalcade incessante puis elle répond "j'arrive chéri, je le fatigue un peu". Chouette!!! Mamou veut bien jouer un peu, je lui ramène alors ma balle, elle me la lance, je vais la chercher et lui ramène à nouveau, puis en chemin je trouve mon autre jouet : une longue corde avec des noeuds que Mamou a fait en attachant des vieilles chaussettes. Je la saisis entre les dents et je lui ramène, avec ce jouet là, on se met chacun à un bout et on tire du plus fort qu'on le peut, souvent d'ailleurs Mamou lâche avant moi et j'aime gagner !

Voilà un bon vingt minutes qu'on joue, Mamou baille à son tour mais moi je ne suis toujours pas fatigué. Elle me dit "Allez Loustik, maintenant dodo". Je me réfugie à nouveau dans mon coin, peut-être que mon air triste me donnera encore un peu de rab de jeux, mais cette fois ça ne prend pas. Alors j'ai une autre idée, vu que je suis devant la porte de la cuisine qui donne sur le jardin, je simule une envie pressante, Mamou la reconnait bien, je me mets sur le tapis et je tape mes pattes avant au sol en regardant  dehors après avoir pousser le rideau avec mon museau.

Bien évidemment, je le savais, Mamou comprend le message et ce dit, que même si je ne ressors jamais tard le soir, peut-être que cette séance de jeux intensive m'a donné envie de me soulager, elle cède donc à mon caprice et me laisse sortir. Je pars dans une course folle à travers le jardin attrapant au passage mon ballon qui m'attend toujours dans la pelouse. Mamou comprend alors qu'elle s'est faite avoir, mais alors que je me prépare à rentrer après de longues minutes de course que j'ai stoppée net car je viens de me rendre compte qu'il fait noir, elle ferme la porte derrière elle en restant dans la cour et me dit "Pipi Loustik, tu as voulu sortir alors tu fais ! "

Me voilà pris au piège de mon stratagème, je pleurniche mais elle s'en fiche "pas de maison si pas de pipi Loustik, je ne joue pas là ! " Je me dis qu'elle se lassera avant moi, mais j'avais tort ! Voilà plus d'un quart d'heure qu'elle poirote, ferme et déterminée comme jamais en me fixant d'un air mécontent. Il faut que je me fasse une raison, cette fois je n'aurais pas le dernier mot, je remonte les deux marches qui me séparent du jardin, je regarde partout, il fait noir et j'ai toujours aussi peur même si je suis grand à présent. Mamou le sait bien, alors elle me suit en me disant "Allez Loustik, je suis là mais tu fais Pipi et on rentre dormir"

Je m'exécute, n'ayant pas vraiment le choix, mais je reste dans le sillage des pas de Mamou qui grelote un peu et qui perd un peu patience. Ma vessie soulagée, même si j'aurais pu largement tenir jusqu'au lendemain matin, nous rentrons à la maison. Je reprends directement mon jouet croyant qu'elle n'est plus fatiguée après tout ça mais bien sûr que non, cette fois elle est bel et bien déterminée à aller se coucher. Elle m'invite à venir sur mon coussin qu'elle place en bas de l'escalier comme d'habitude, je refuse d'y aller catégoriquement, je reste assis ferme et déterminé à mon tour à ne pas aller dormir. Elle s'approche de moi, me caresse, me vole un bisou et me dit "Bon, bonne nuit Loustik, à demain et sois sage maintenant" puis elle disparait à l'étage me laissant là, seul face à cette insomnie.

Au bout de quelques minutes, je n'entends plus rien, je me mets à gémir, pleurnicher, je prends mon jouet qui couine et je fais un maximum de bruit. " Ça suffit Loustik" crie Papou de la voix la plus grave qu'il peut prendre. Je m'arrête, je rejoints mon coussin et j'essaie d'être sage en attendant que le sommeil arrive mais rien à faire, j'erre dans la maison, je pleurniche encore "Loustik fait dodo" dit Mamou d'une voix plus douce mais tout aussi grave. Je monte dans le canapé, peut-être y serai-je mieux pour trouver le sommeil, j'attends, je tourne et retourne tâchant de trouver la bonne position, je redescends, vais à la cuisine, puis m'installe sous la table en faisant grincer tous les pieds de chaises...

Mamou redescend, les deux poings plantés sur les hanches "Alors Loustik tu n'es pas sage ça suffit maintenant". Je m'empresse d'aller vers elle, je pose dans mon élan de saut mes pattes sur ses cuisses, les oreilles en arrière et le regard tombant, je l'implore de ne pas me gronder "j'essaie de dormir mais je n'y arrive pas Mamou" voilà ce que tout mon être essaie de lui faire comprendre. Elle le comprend fort bien d'ailleurs "Alors Loulou, pas dodo ?", j'appuie de nouveau mes pattes sur elle pour acquiescer à ce qu'elle me dit, "allez viens te calmer dans le fauteuil avec Mamou".

Je la suis dans le canapé, je m'installe près d'elle, elle me caresse, me fait des bisous, me bercent même doucement . Je reste calme même si je mâchouille ma corde laissée là toute à l'heure, c'est juste machinal comme attitude rien à voir avec l'envie de jouer plus tôt dans la soiréed. J'essaie vraiment de dormir et elle le voit bien, elle rallume la télé en sourdine pour ne pas réveiller Papou qui ronfle de bon cœur à l'étage. Une émission, puis un feuilleton, elle plonge peu à peu dans le sommeil et moi je lutte pour que mes yeux veulent bien se fermer. Je change sans arrêt de position, je l'observe de temps à autre, calme mais si fatiguée que ses paupières se ferment pour ne se rouvrir que plusieurs secondes après leurs battements quand tout à coup elle ne les rouvre plus du tout et respire un peu plus fort que d'habitude... 

Je trouve enfin la position dans laquelle je suis bien, tout contre Mamou qui s'est endormie en positon semi-allongée mais qui continue à me caresser machinalement, ma tête posée sur ses cuisses, ma truffe contre son ventre, sa respiration me berce et me rassure, sur le dos, les pattes repliées sur mon ventre, je m'endors enfin...


Papou nous trouvera ainsi au petit matin quand son réveil sonna et qu'il s'aperçut qu'il était seul dans ce grand lit qui est resté froid toute la nuit. Il descend et du coup nous réveille, Mamou et moi échangeons un regard de surprise en découvrant le matin est là et qu'il est temps de démarrer une nouvelle journée.

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